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  • Des travaux forcés pour la Corée du Nord

    La Corée du Nord n’est a priori pas le pays le plus ouvert du monde. Bien au contraire. Autant dire que la participation de la sélection nord-coréenne à la dernière Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud paraissait pour le moins incongrue. Tombés dans le groupe de la mort, avec le Brésil, la Côte d’Ivoire et le Portugal, les hommes de Kim Jong-hun étaient promis à l’enfer. Ce qu’ils ont plus ou moins connu, notamment contre le Portugal, avec une cuisante défaite (7-0).

    Douze à quatorze heures
    par jour

    Après une élimination sans appel au premier tour, le retour au pays s’annonçait donc délicat pour toute la sélection. Aujourd’hui, la réalité semble dépasser la fiction. Selon le récit du journal anglais The Daily Telegraph, reprenant encore une radio et un quotidien sud-coréens, le coach Kim Jong-hun a été reconnu coupable de « trahison » – rien que ça ! – et condamné à travailler sur un chantier de construction pendant douze à quatorze heures par jour. Et pour couronner le tout, sa carte du Parti des travailleurs – le parti unique du « chef suprême » Kim Jong-il – lui aurait en outre été retirée.

    Les joueurs humiliés

    Les joueurs n’ont pas été épargnés non plus. Le Figaro, reprenant les mêmes sources que son homologue britannique, rapporte que cette sanction a été prononcée au terme d’une séance d’humiliation publique au palais de la culture du peuple, le 2 juillet dernier. L’ensemble de la sélection avait été réunie pour l’occasion, à l’exception de l’attaquant Jong Tae-se, surnommé « le Rooney du Peuple », qui a récemment transféré à Bochum (D2 allemande), et de An Yong-hak, le milieu défensif évoluant au Japon.
    Accusés par le ministre des sports d’avoir failli dans leur « combat idéologique », les joueurs ont été  plus ou moins forcés à mettre leur sélectionneur en cause devant près de 400 personnes… Une scène d’un autre temps, assurément…

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