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  • Le foot amateur frappé par le chomage

    © UNFP

    La crise et la récession touchent tout le monde. Même les clubs de football. Qu’ils soient amateurs ou professionnels. Et comme dans les autres secteurs économiques, cette crise est synonyme de chômage.

    Un élément encore plus présent dans le foot amateur, à en croire les propos de René Charrier, vice-président de l’UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels).

    De moins en moins de contrats

    Interrogé par nos confrères de L’Equipe, René Charrier n’y va pas par quatre chemins : « Il n’y a pas de place pour tous. » Clairement, 260 à 280 joueurs se retrouvent libres chaque été et évidemment, il n’est pas facile de trouver un club à chacun de ces joueurs.
    Et ce qui est déjà vrai en temps normal l’est encore plus en période de crise : « On remarque que les clubs pros proposent plus de contrats à des jeunes de leur centre de formation. Donc forcément, ça se fait au détriment d’autres joueurs un peu confirmés. Et puis, pour un certain nombre d’autres, ils ont eu la possibilité de signer des contrats fédéraux en National voire en CFA. Et là, la crise, elle touche peut-être encore plus le football amateur que le football pro. En trois ans, on a triplé le nombre de contrats fédéraux dans le football amateur. C’est l’enseignement de l’intersaison. Je serais étonné qu’on ait le même nombre de contrats professionnels signés que l’an passé. Le nombre de contrats va être en baisse, donc forcément ça fait des débouchés en moins. »

    Lire l’interview complète de René Charrier sur le site de L’Equipe

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