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  • FFF : Duchaussoy en bon père de famille

    © FFF

    La Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud a été un fiasco pour l’équipe de France et même tout le foot français. Mais depuis, les choses ont-elles évolué ? Et si oui, l’ont-elles fait dans le bon sens ? A l’image du bac de philo hier, il faudrait sans doute au moins 4 heures pour répondre de façon complète à ces questions. Pour autant, sans s’étendre, on peut affirmer que tout n’a pas été parfait, loin de là. Il suffit d’évoquer la polémique des quotas pour s’en souvenir… Tout cela, Fernand Duchaussoy le sait bien. Conscient des lacunes de la Fédération depuis un certain temps, il entend bien remettre de l’ordre dans la maison s’il est élu président de la FFF demain.

    « Il faut réorganiser la FFF »

    L’arrivée de Fernand Duchaussoy à la tête de la FFF n’a finalement pas tenu à grand-chose. Il a suffi d’un enchaînement de petits détails en Afrique du Sud pour qu’éclate la bombe des Bleus et pour que Jean-Pierre Escalettes ne démissionne. Et celui qui est devenu président par intérim se verrait bien aujourd’hui poursuivre sa mission. Chez nos confères de l’Equipe, il semblait rpesque s’excuser d’être là, tout en affichant sa volonté d’aller de l’avant : « J’ai pris la présidence de la FFF après la démission de Jean-Pierre Escalettes (le 23 juillet 2010). Je ne l’ai pas voulue mais j’ai assumé, à la demande de gens (le conseil fédéral) qui, après, m’ont mis des coups par-derrière (…). Le 18 juin n’est pas une finalité, c’est une étape, la réforme de la gouvernance n’est pas finie. Il faut réorganiser la FFF, replacer les gens et faire un travail transversal, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Ces dysfonctionnements nous ont amenés au désastre de la Coupe du monde, il faut les gommer. (…) Je n’ai pas la prétention d’avoir tout bien fait mais j’ai pris le système en cours de route. Ce n’était pas le mien. »

    L’argent, nerf de la guerre

    Pour beaucoup, le principal rival de Fernand Duchaussoy dans cette course à la présidence sera Noël Le Graët. A ce propos, le président sortant ne semble pas apprécier la vision trop économique du président de l’En Avant Guingamp. Pour lui – comme pour Eric Thomas –, c’est bien vers le football amateur que doit se tourner la Fédération. Un football amateur qui a besoin d’argent : « Près de 90 millions d’euros ont été distribués depuis six ans et 5 884 projets ont été financés. On aide aussi les clubs pour leurs emplois à hauteur de 7,6 millions d’euros. Les terrains synthétiques que lui et ses colistiers proposent, on le fait déjà depuis 2009. (…) Mon projet, c’est justement de pérenniser et de renforcer ces aides. »

    Pour renforcer cet apport financier, Fernand Duchaussoy ne se tourne pas vers l’équipe de France comme Noël Le Graët, mais bien vers le foot professionnel et la LFP. Les droits TV perçus par les clubs de l’élite sont une manne importante, qui doit pouvoir servir à tout le foot français : « Tout l’argent issu du protocole avec la LFP doit revenir totalement au football amateur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, ce qui équivaut à 4 millions d’euros en plus. » On peut aussi y ajouter les 20 millions d’économies évoqués grâce à la réorganisation annoncée de la FFF. Des chiffres qui rappellent que la FFF, c’est aussi une grande machine financière à gérer. Paradoxal pour quelqu’un qui reproche à Noël Le Graët de trop parler d’argent…

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