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  • Lyon Duchère : trois joueurs se dévoilent

    Après le président et l’entraîneur, les élèves de la classe de CM1 de Vénissieux dont nous vous avons conté les aventures aujourd’hui sont partis à la rencontre de trois joueurs de l’AS Lyon Duchère : Anthony Castillo, Mathieu Gegout et Jessim Ferraro. Ces enfants ont choisi de s’intéresser à ce qui leur semblait « le plus bizarre » : en tant qu’amateurs, comment font-ils pour gérer le foot et leurs vies professionnelles et familiales en dehors ?

    Est-ce que vous jouez en tant qu’amateurs ou professionnels ?
    J. Ferraro : Alors dans l’équipe, il y a différents statuts. Il y en a qui ont un travail et qui font le foot à côté. Il y en a d’autres qui ne font que du foot, qui sont professionnels. On est 3 ou 4 à faire que le foot et le reste de l’équipe travaille à côté, donc un travail comme monsieur tout le monde, et vont aux entraînements le soir.

    Vous vous faites que le foot ou le travail en plus ?
    J. Ferraro : Moi, je fais partie des joueurs qui font un travail plus le foot le soir. Je suis en 3ème année de licence de fac de sport, licence STAPS. Je viens de terminer ma licence, donc le soir, je viens à l’entraînement, contrairement à Matthieu et à Anthony qui, eux, ne font que du foot.

    Est-ce que le foot est un métier pour vous ou une passion ?
    A. Castillo : Voilà, moi et Matthieu c’est notre métier, c’est aussi notre passion mais c’est notre métier donc. Et pour les autres, c’est une passion surtout et ils ont un revenu avec, mais ils ne font pas que ça ; ils ont surtout un travail à côté.

    Est-ce que c’est difficile de faire les deux ?
    J. Ferraro : Difficile non. Pour la simple et bonne raison qu’on est pas obligé de le faire. Si on décide d’aller à l’entraînement, c’est qu’on a envie, c’est qu’on est passionné. Donc, moi, j’ai l’école de 8h jusqu’à 17h. Ensuite, l’entraînement commence à 18h45, donc ça me laisse quand même relativement le temps de rentrer chez moi, me poser un petit peu et de venir à l’entraînement après. Je suis également salarié au club dans toutes les tâches administratives. Je donne un coup de main à Sébastien (Dulac, le manager général, ndlr) toute la semaine pour préparer les week-ends. Si je le fais, c’est que c’est possible de le faire sans trop faire de sacrifices.

    Est-ce que vous aimez faire les deux ?
    J. Ferraro : Aimer faire les deux… Si je pouvais faire comme mes collègues, je ne dirais pas non. Si je pouvais vivre que grâce au foot, ce serait fantastique mais bon… Je suis encore jeune (21 ans, ndlr). Faire les deux, ça ne me pose pas de problème. Maintenant, je pense que mon avenir est plus hors du foot, dans un métier.

    Pouvez-vous avoir une vie familiale en plus de tout ça ?
    M. Gegout : Bien sûr qu’on peut avoir une vie familiale ! Personnellement, avec Tony, on a beaucoup de temps libre, ce qui nous permet aussi de nous consacrer à nos loisirs, à nos enfants et je pense que même parmi ceux qui travaillent, il y en a beaucoup dans l’équipe qui travaillent et qui arrivent à conjuguer foot, boulot et famille… même si, le week-end, on n’a qu’un jour de disponible finalement, parce qu’on joue soit le samedi soit le dimanche. Mais pour ceux qui travaillent la semaine, il y a quand même un jour où toute la famille peut se retrouver, donc c’est possible, oui.

    Pour ceux qui sont seulement amateurs, êtes-vous contents d’être amateurs ou préféreriez-vous être professionnels ?
    J. Ferraro : Que ce soit pour vous qui commencez le foot ou alors pour nous qui sommes déjà seniors, le rêve de tout enfant qui commence à jouer au foot, c’est d’être professionnel. Après, je pense que le niveau auquel on joue est un bon compromis parce qu’on est aux portes du professionnalisme et on n’est pas totalement amateurs. Je pense qu’avec des entraînements 4 fois par semaine plus un match, on n’est pas si éloigné du rythme d’un joueur professionnel. Pourtant, à côté, on a des études, on a un métier, on a, comme dit Matthieu, une vie de famille. Là, j’en vois parmi vous avec des survêtements de l’US Vénissieux. Moi, je suis de Vénissieux. Il y a deux ans, je jouais au club de l’US Vénissieux. J’y ai fait 3 saisons, donc il faut savoir que la barrière est facilement franchissable d’un côté comme de l’autre.

    Finalement, grâce aux réponses des joueurs on a compris qu’ils peuvent gérer tout a la fois. Le matin, ils partent au travail et le soir ils s’entraînent. A la fin de leurs entraînements, il reste du temps pour leur famille. D’ailleurs, un joueur a même amené son fils avec lui pour nous rencontrer !

    Chloé, Nolan, Sofia et Djibril
    Photo : Medhi et Camelia

    Commentaires

    vous avez bien interwieve!!!!!!!!!!!!!

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